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P
Raymond Domenech, est-ce que les Lyonnais et les Bordelais seront
exemptés du match contre l’Autriche à trois jours de la finale de la
Coupe de la Ligue ?
Je suis content de régler ce problème tout de suite. Je vais confirmer
que je ne parle que de la Lituanie. Ce qui me paraît important, ce n’est
pas la finale de la coupe machin-là une semaine après mais le match
contre la Lituanie. On aura le temps de parler de cette finale le moment
venu. Pour le moment ce qui compte c’est le match de la Lituanie. Il est
plus important qu’une finale, je le maintiens et je le confirme. On aura
tout le temps d’en parler dimanche après le match contre la Lituanie.
Est-ce que cette liste a été plus difficile à établir que d’habitude ?
Une liste, ce n’est jamais facile à établir. Il faut éliminer, choisir,
réfléchir, discuter… On a passé du temps avec Pierre (Mankowski, ndlr)
et Bruno (Martini, ndlr) pour essayer de la faire le plus équilibrée
possible en fonction de la situation du moment. Il y a des choix à
faire.
« Il faut absolument ne plus perdre de points »
Quelle est votre réaction aux propos d’Arsène Wenger accusant l'équipe
de France d'être responsable de la blessure de Thierry Henry ?
Une fois pour toutes, il va falloir régler le problème. Monsieur Wenger
commence sérieusement à me fatiguer, et il commence à fatiguer beaucoup
de monde. Il n'a pas la science infuse. Il n'y pas que lui dans le
football qui ait le droit d'exister et de faire quelque chose. Quand il
dit qu'un joueur qui a joué au mois d'août se blesse au mois de mars, je
ne comprends pas comment il peut expliquer cela. Il oublie de dire que
chaque fois que Thierry Henry a joué un match de l'équipe de France,
trois jours après il a joué avec Arsenal. Il n'a jamais été blessé dans
les matchs de l'équipe de France. On ne s'est jamais permis de prendre
un risque avec un joueur. On a la conscience tranquille. Chacun fait son
boulot. Je n'ai pas de leçon à recevoir.
A quel style de match vous attendez-vous contre la Lituanie ?
C’est un tournant dans la phase qualification qui peut en appeler
d’autres. C’est évident que le résultat de ce match aura une incidence
sur la suite. Ce sera comme ça contre la Géorgie, ce sera comme ça
contre l’Ukraine. Même si tout le monde est confiant, on est exactement,
et peut-être moins bien même, dans la situation des éliminatoires pour
le Mondial. Car il y a des équipes qui mathématiquement peuvent être
devant nous à l’heure actuelle. Donc il faut absolument ne plus perdre
de points. C’est un match qui est important, décisif. Ce n’est pas une
finale mais ça y ressemble un petit peu.
« Laisser Trézeguet tranquille »
Qu’est ce qui vous a décidé à sélectionner Frédéric Piquionne ?
Je l'ai pris parce qu'il n'est plus à Saint-Étienne. Non je plaisante,
car ça fait un moment qu'on le suit. Il fait beaucoup d'efforts, il
travaille. C'était un bon joueur en complément d’un autre attaquant.
Mais maintenant il se met à marquer lui-même. C'est intéressant, mais ce
n'est pas d'aujourd'hui. Ça m'est arrivé quelques fois de me poser des
questions à son sujet. Là, il y avait la possibilité. A lui de justifier
maintenant ce choix. J’espère qu’il s’en montrera digne, mais je n'ai
pas de doute.
Quelle est la raison de l’absence de David Trezeguet alors que Thierry
Henry est blessé ?
J’avais dit il y a un an et demi que je ne parlerai plus des absents. Je
vais faire une exception pour David parce que c’est un élément de
l’équipe de France. Je pense qu’il vit une période un peu difficile. Il
a encore eu quelques soucis avec la Juve (trois matchs de suspension
pour un coup de coude, ndlr). Je vais le laisser tranquille le temps que
la Juve remonte en Serie A pour que lui soit plus serein et qu’il soit à
nouveau opérationnel, ce que je ne doute pas, le plus vite possible.
source :
http://www.sport365.fr/football/les-bleus/article_157373_-La-Lituanie-un-match-decisif-.shtml