Parier sur le Grand chelem

L'histoire du grand chelem

Réussir un Grand Chelem consiste à gagner ces quatre tournois la même année.

Le journaliste John Kieran semble avoir emprunté l'expression Grand Slam au bridge qu'il appliqua au tennis, lorsque Jack Crawford, qui avait remporté les Internationaux amateurs d'Australie, de France et de Grande-Bretagne, atteignit la finale des Internationaux amateurs des États-Unis à Forest Hills en 1933.

Il semblerait que le journaliste du New York Times Allison Danzig a utilisé cette expression (qu'il aurait, lui, emprunté au golf) après Kieran, après que Crawford ait perdu la finale face à Fred Perry.

Cette notion de Grand Chelem fut oubliée jusqu'en 1938, quand Donald Budge accepta de rester un an de plus chez les amateurs afin que les États-Unis conservent leur trophée en Coupe Davis, alors la plus prestigieuse épreuve du tennis amateur. À l'époque le tenant de la Coupe Davis ne disputait qu'une seule rencontre, le Challenge Round, signifiant pour le joueur du pays détenteur de la Coupe qu'il ne pouvait disputer que deux simples et un double au maximum dans l'année. Pour occuper son année, Budge décida de disputer les Internationaux amateurs des pays qui avaient remporté la Coupe jusqu'alors à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne (et les Îles Britanniques), la France et l'Australie (plus précisément l'Australasie à l'époque). À l'époque les déplacements des joueurs étaient très difficiles pour des raisons pécuniaires et de transport (aller en Australie nécessitait environ un mois) : Budge ne serait probablement pas allé en Australie s'il n'avait pas été invité par le président de la fédération australienne, Norman Brookes. Budge ne confia son objectif qu'à son partenaire de double, Gene Mako. En l'absence des meilleurs professionnels, interdits des tournois amateurs (jusque début 1968), comme Ellsworth Vines, Fred Perry ou Hans Nüsslein, Budge réussit le premier Grand Chelem amateur en 1938. Sa performance fut juste saluée par quelques lignes où le Grand Slam ne fut même pas évoqué. Cette expression n'a véritablement été popularisée qu'en en 1956 lorsque Lew Hoad fut à deux sets près de réaliser l'exploit.

Rod Laver reste à ce jour le dernier joueur à avoir réalisé le Grand Chelem. Il en a même remporté deux, en 1962 chez les amateurs, sans les meilleurs joueurs de l'époque comme Pancho Gonzales, Ken Rosewall ou Lew Hoad, déjà professionnels, puis en 1969, cette fois-ci pendant l'ère Open et en présence de tous les meilleurs.

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